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Macaronette et cie

14 août 2015

Cake courgette - petits pois - chèvre et menthe

Et si on faisait un peu de salé ?

J’avais à l’origine fait une version de cake aux petits pois pour finir un paquet de petits pois congelés. Ça sert bien les recettes de cake pour cela.

Au fil du temps et surtout des ingrédients du placard et du réfrigérateur, cette version de cake aux petits pois (et souvent lardons) a évolué pour arriver à cette version que j’aime beaucoup, et somme toute assez classique en terme d’association de goût.

Les lardons ont été remplacés progressivement par du fromage de chèvre, et la menthe est venue naturellement accompagner les petits pois et le fromage de chèvre.

La courgette, elle, a été introduite un jour de pénurie de petits pois… et est restée, car je trouve que cela en allège la composition et la texture, même si in fine la courgette n’apporte pas grand-chose en terme de goût.

Vous pouvez bien évidemment faire ce cake à la taille d’un cake classique, mais moi je préfère le faire en mini cakes, qui une fois coupé fait des bouchées apéritives sympa.
      

Cake
   

courgette, petits pois, chèvre et menthe
         

Ingrédients

100 g de farine
50 g de fécule de maïs
3 œufs moyens
1 c. à café de levure chimique
100 g de lait
20 g d'huile d'olive
100 g d’ emmenthal râpé
1 bûche de chèvre frais
100 g de petits pois congelés
1 courgette
une quinzaine de feuilles de menthe
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180°C.

Laver et couper la courgette en dés.
Laver, essuyer et ciseler les feuilles de menthe.
Couper le chèvre en morceaux.

Mélanger la farine, la fécule de maïs, la levure chimique et le sel.
Dans un autre récipient, mélanger les éléments liquides : œufs, lait et huile d’olive.
Mélanger progressivement le mélange liquide dans le mélange sec.

Ajouter dans la pâte les petits pois, les dés de courgette, les morceaux de chèvre,
les feuilles de menthe ciselées et l’emmenthal.
Mélanger.

Verser la préparation dans un moule à cake, préalablement beurré et fariné.
Enfourner pour 45 - 55 minutes – vérifier la cuisson au couteau.
Laisser refroidir avant de démouler.

  

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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3 août 2015

Le cheesecake version japonaise : Sufurechīzukēki - スフレチーズケーキ (Cheesecake soufflé)

Encore et encore une recette japonaise :o) J'espère que vous n'en avais pas assez, car il va y en avoir encore quelques unes le temps de partager mes photos du Japon !

Cette recette n'a pourtant rien à voir avec le billet sur Kyoto que je vous propose sur mon blog photo ! Pourtant nous avions rapporté un gâteau de Kyoto, mais techniquement impossible à refaire à la maison, puisqu'il s'agissait d'un gâteau génoise cuit en rouleaux au thé matcha.
Ce type de gâteau se trouve partout au Japon, mais je n'ai jamais vu de fabrique. Dommage !

Je me suis donc mise à la recherche d'une recette de gâteau japonais... Et c'est comme ça que je suis tombée sur cette recette de cheesecake japonais : le Sufurechīzukēki (スフレチーズケーキ).

On est loin du cheesecake américain ou des gâteaux aux fromages que l'on trouve par chez nous ou dans les pays de l'Est. Mais il s'agit bien d'un gâteau à base de fromage. Littérallement, Sufurechīzukēki (スフレチーズケーキ) signifie : gateau soufflé au fromage (スフレケーキ - Sufurekēki : gâteau soufflé  (ケーキ - kēki : gâteau) + チーズ - chīzu : fromage)

Généralement je n'aime pas trop le cheesecake cuit. Je trouve que c'est souvent hyper bouratif et lourd. Pourtant là le cheesecake japonais, c'est tout le contraire.
Le cheesecake japonais se prépare comme un soufflé, d'où son nom d'ailleurs, ce qui lui donne une texture incomparablement ontueuse et aérienne en bouche. Pour un gâteau que je connais, on peut l'apparenter en terme de texture au tourteau fromagé, bien évidemment sans la croute noire et sans la pâte du dessous.

Je n'ai pas encore trouvé de site qui expliquent clairement d'où vient la version japonaise du cheesecake, et cette méthode de gâteau soufflé. La plupart des sites remontent l'histoire du gâteau au fromage aux Grecques, puis passe par la Pologne, avant de faire un tour aux Etats-Unis, pour arriver au Japon dans les années 60 avec les 1ères publications de recettes de gâteau au fromage.
C'est un gâteau très populaire au Japon.

La cuisson de ce cheesecake reste un mystère pour moi !

Je l'ai réalisé plusieurs fois, avec différentes recettes... et même en suivant à la lettre les vidéos ou les recettes, impossible de faire ce gâteau avec une surface lisse comme sur les sites japonais ! J'ai même modifié les proportions, les types de cuisson... Rien n'y fait !

Mais qu'importe à chaque fois, ce cheesecake a fait l'unanimité par sa texture hyper légère.

La recette que je vous mets ici et au final ma recette personnelle adaptée de mes diverses recherches et tests. Elle dérive notamment des sites suivants : Hiyoko syokudo, Cookpad, Onaka ponpon, Cuoca... et une vidéo). Certaines recettes sont à base de crème cuite, et après mes divers tests, je préfére cette version, plus que celles qui mélangent les ingrédients sans pré-cuisson.
Bien évidemment il y a un tas d'autres recettes dont 2 que je vais tester un de ces jours l'une sans lait et l'autre avec moins d'ingrédients.... à suivre donc ! 

En attendant j'espère que cette recette vous plaira :o)
          

Cheesecake japonais
         

スフレチーズケーキ
     

pour un moule de 20 cm de diamètre et une épaisseur de 8 cm
Diviser la recette par 2 si vous voulez une épaisseur moins importante mais dans ce cas utiliser un moule de 18 cm (il faut tout de même un peu de hauteur)

Ingrédients

300 g de cream cheese - type Philadelphia ou ricotta
200 g de lait entier
60 g de farine
20 g de fécule de maïs
1 pincée de sel
5 oeufs moyens (soit 100 g de jaunes d'oeufs + 150 g de blancs d'oeufs)
120 g de sucre
le jus d'un demi citron ou 1 c. à soupe d'extrait de vanille

Préchauffer le four à 180°C.

Faire chauffer le lait et dissoudre le fromage.

Battre les jaunes avec la moitié du sucre puis ajouter la farine et la fécule de maïs.
Ajouter au mélange de lait - fromage et refaire cuire quelques minutes pour que cela commence à épaissir.
Laisser refroidir quelques minutes.

Monter les blancs d’oeufs et ajouter petit à petit le reste de sucre.

Incorporer délicatement en 3 fois les blancs dans la première préparation précédente.

Beurre et chemiser un moule rond de préférence avec les bords droits en faisant en sorte que le papier dépasse en hauteur.
Baisser la température du four à 160°C et faire cuire au bain-marie pendant 15.

Puis baisser la température à 140 et laisser cuire encore 45 minutes.
Laisser refroidir le gâteau dans le four entreouvert.

(pour d'autres cuisson : 1h15 à 160°C : OK - 45 minutes à 180°C : à éviter)

  

Démouler et déguster avec des fruits rouges, compotés, caramel... tout ce qu'il vous plaira.
Moi c'est juste nature ;o)

  

En faisant plus fin le cheesecake avec la recette de Baking with Mi, voici le résultat

  

Et comme toujours pour accompagner mes billets de cuisine japonaise, un nouveau billet de mon périple japonais pour partager quelques photos du Pavillon d'or à Kyoto.

 Kyoto - Kinkaku-ji (金閣寺) ou Temple du Pavillon d'or

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30 juillet 2015

Tarta de Santiago

C'est l'été et mon blog est au ralenti... mais qu'importe.

Cela fait bien longtemps que j'avais envie de tester la fameuse Tarta de Santiago.

Cette tarte est une pâtisserie traditionnelle de Galice à base d'amandes, de sucre et d'oeufs (il n'y a pas de farine dans la recette traditionnelle). On la décore d'un glaçage sur lequel figure la croix de l'ordre de Saint-Jacques.

Depuis 2010, seules les Tarta de Santiago fabriquées dans la communauté autonome de Galice peuvent porter le nom de Tarta de Santiago lorsqu'elles respectent les règles de la recette traditionnelle. Afin de protéger ce patrimoine culinaire galicien, la Tarta de Santiago bénéficie depuis 2010 d'une IGP (Indication Géographique Protégée).
Cette IGP outre de protéger la tradition locale galicienne, permet aussi de différencier la Tarta de Santiago, d'un autre dessert espagnol s'y rapprochant : la Torta real (soit la "tarte royal") aussi à base d'amande.

Mais d'où vient cette Tarta de Santiago étant donné que l'amande n'est pas une production de Galice ?

La 1ère recette connue sous le nom de "Tarta de Santiago" date de 1577, dans le contexte de la visite de Don Pedro de Portocarrero à l'Université de Saint-Jacques de Compostelle. Il faudra attendre 1838 pour que d'autres recettes fassent référence, notamment celle dans le "Cuaderno de confiteria" (cahier de confiserie) de Luis Bartolomé de Leybar puis dans l’ouvrage d’Eduardo Merín intitulé "El confitero y el pastelero" (le confiseur et le pâtissier).

La croix décorant la Tarta de Santiago n'existait pas à l'origine de la recette. La croix de l'ordre de Santiago (Saint-Jacques de l'Épée - ordre militaire et religieux catholique) n'apparait qu'en 1924 à l'initiative du chef pâtissier de la "Casa Mora", pâtisserie traditionnelle de Saint-Jacques de Compostelle, qui en décora ses tartes. Jolie idée puisque cette décoration est restée, et a même été inscrite dans le dossier de l'IGP.

La popularité de cette tarte vient bien naturellement des pèlerins et touristes qui font le chemin vers Compostelle, pèlerinage à la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle.

Traditionnellement, on dégute la Tarta de Santiago surtout au mois de juillet et la première semaine d'août lors des fêtes célébrant la Saint-Jacques (Santiago Apostol), soit le 25 juillet.

Pour être sûre de manger une vraie Tarta de Santiago (enfin sauf celles faites par les locaux, car il ne faut pas oublier qu'avant d'être une recette de pâtissier, c'était avant tout une recette des familles locales transmises de génération en génération), sur l'emballage, il doit apparaître le marquage suivant :

Un dernier point, sujet de discours ou de discussions culinaires : Selon les recettes, cette tarte est une tarte au sens propre avec un fond de tarte ou un gâteau aux amandes.

Là 2 écoles s'affrontent sur les différents blogs, sites... Chacun y allant de sa recette traditionnelle, sa vraie recette... Bref, l'encre coule et les claviers de PC s'échauffent.
L'avantage ici c'est que grâce au dossier de l'IGP, qui est la référence pour la sauvegarde de la recette traditionnelle de la Tarta de Santiago, on clôt le débat.

A la question de savoir si la vraie Tarta de Santiago a ou pas un fond : la réponses est qu'il existe deux présentations de base de la Tarta de Santiago, avec ou sans fond de tarte. Vous avez donc tous raison ;o)

Par contre, on ne met pas n'importe quel fond de tarte dans la vraie Tarta de Santiago ! Cela ne peut être qu'une pâte feuilletée ou une pâte brisée, et elle ne peut représenter plus de 25 % du poids total de la tarte. Le dossier de l'IGP est aussi très regardant sur la composition de ses fonds.

Bref, faites comme il vous plaît :o)

Ici ma tarte est sans fond et la recette basée sur les quantités du dossier de l'IGP. Rien que du bon quoi ;o)
        

Tarta de Santiago
      

Moule à tarte de 22 cm de diamètre

Ingrédients

264 g de poudre d'amandes
264 g de sucre
200 g d'oeufs (soit 4 oeufs moyens)
le zeste d'un citron bio
1 c. à café de cannelle en poudre

sucre glace

Préchauffez le four à 180ºC

Dans un récipient, mélanger le sucre, la poudre d'amande, la cannelle et le zeste de citron.

Fouetter les oeufs, puis les mélanger petit à petit au 1er mélange.

  Beurrer le moule à tarte (perso au fond du moule je mets un cercle de papier cuisson pour éviter les problèmes de démoulage)
Verser la préparation.

Enfourner pour 30 minutes.
Démouler, laisser refroidir puis placer le pochoir en forme de croix de Saint Jacques et saupoudrer de sucre glace.

   

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26 juillet 2015

Pâtes aux petits pois et lardons de Jamie Oliver

Allez un peu de salé !

Je suis assez fan de la cuisine de Jamie Oliver. Au début de Cuisine TV, j'aimais regarder ces émissions culinaires avec ma maman (à l'époque de "The naked chief", et j'aime toujours ses concepts depuis lors.
C'est vrai il est hyper médiatique, mais j'aime beaucoup les causes qu'il défend, la création du Fifteen et aussi ses tours d'Europe de la cuisine. On peut en penser ce que l'on veut, il n'empêche qu'il prouve qu'on peut passer à la télévision, être anglais et faire de la bonne cuisine simple et efficace.

Et le concept fonctionne puisque même des chefs français (enfin un au moins !!) le copie sans scrupule, en récupérant jusqu'au nom de son restaurant ! Bref, pas de polémique, mais il n'empêche.

Depuis que nous avions vu l'émission de cette recette dans la campagne de Jamie Oliver "Ministry of Food" (dont est issue un livre) et qui veut ré-apprendre aux gens à cuisiner à partir de ce que l'on a dans sa cuisine, cette recette est devenue un classique à la maison.

Tellement simple. J'avoue que je n'en respecte jamais les proportions, ni les ingrédienst de façon scrupuleuse en remplaçant selon ce que j'ai dans mon réfrigérateur la pancetta ou le bacon par des lardons !

Bref, le type de recette rapide qui fait le bonheur des repas pris sur le pouce ou de ceux pour lesquels on n'a pas le temps de cuisiner. Tellement simple qu'il me fait toujours dire que c'est bien meilleur maison !
        

Pâtes aux petits pois et lardons
        

Pour 4 personnes

Ingrédients

10 tranches de bacon coupées en lardons
400 g de pâtes (ici des Gnocchetti Sardi)
150 g de parmesan râpé
300 g de petits pois surgelés
1 petit bouquet de menthe fraîche
2 cuillères à café bombées de crème fraîche (que je remplace parfois par du mascarpone ou de la crème liquide)
le jus d'un demi citron
huile d'olive

Faire cuire les pâtes dans une grande quantité d'eau salée selon le temps indiqué sur le paquet.

Emincer finement les feuilles de menthe préalablement lavées et séchées. Réserver.

Parallèlement faire chauffer une poêle avec un filet d’huile d'olive.
 Y faire revenir les lardons jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Ajouter les petits pois encore congelés aux lardons et mélanger.

Au bout 1 à 2 minutes environ, ajouter la crème fraîche et la menthe émincée.

Égoutter les pâtes en gardant un peu d'eau de cuisson. Les ajouter aux petits pois / lardons.
Si la sauce vous semble trop épaisse, ajouter un peu d'eau de cuisson des pâtes.

Presser le citron sur les pâtes, ajouter le parmesan et bien mélanger.

Servir de suite avec du parmesan râpé et déguster :o)

   

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21 juillet 2015

Brioche à la crème d'amande - cannelle et raisins

En ce moment, je suis dans la boulange, allez savoir pourquoi ?

Peut-être parce qu'une brioche c'est facile à emporter, facile à partager et que cela fait toujours plaisir avec un bon café ou thé ;o) au petit déjeuner !

La version que je vous propose ici est dérivée d'une recette de strucla (brioche polonaise) trouvée sur le blog du "Bistro de Jenna", qui elle-même s'était inspirée de la recette d'un blog que j'aime beaucoup celui d'Isa ("La petite pâtisserie d'Isa").

La pâte à brioche est identique dans nos 3 recettes... mais chacune de nous a dévié s'agissant de la garniture avec ses propres envies, en partant d'une garniture façon strudel pour Isa (pomme, raisins, cannelle), pour passer à une garniture à l'amande pour Jenna, et arriver chez moi avec une garniture amande, cannelle et raisins.

Tout cela pour dire, lorsque la recette de base est bonne... libre à chacun de l'interpréter à sa manière et selon ses envies, ou l'intérieur de ses placards ;o) Pour ma part, j'avais à finir de la pâte d'amande à cuire.

Une brioche parce que j'avais envie, parce que c'est bon au petit déjeuner... Vivement demain matin :o)
           

Brioche
       

à la crème d'amande - cannelle et raisins
       

Pour 1 brioche

Pour la pâte à brioche

Ingrédients

300 g de farine (type farine de gruau ou T 55)
20 g de levure fraîche de boulanger
40 g de sucre
1 c à soupe d'extrait de vanille
1 pincée de sel
1 oeuf moyen
120 ml de lait tiède
50 g de beurre ramolli

Mélanger la levure au lait tiéde et laisser fermenter 5 minutes.

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin, mettre la farine, le sel, le sucre, le lait + levure et les oeufs.
Pétrir à vitesse moyenne pendant 10 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou coupé en morceaux
et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Mettre la pâte dans un récipient, filmer au contact et laisser pointer 20 minutes.
Dégazer, filmer de nouveau et laisser reposer au moins 1 heure au réfrigérateur.

Garniture crème d'amande - cannelle et raisins

Ingrédients

125 g de pâte d'amande à cuire (ou maison la recette ici)
80 g de poudre d'amande
40 gr de sucre
10 g de crème liquide
1 c. à café d'extrait d'amande amère

10 gr de maïzena
1 oeuf
1 c. à café de cannelle en poudre
2 poignés de raisins secs (mélange de raisins de Corinthe et de raisins Sultana pour ces derniers gonflés dans du rhum brun)
amandes effilées

Mélanger la pâte d'amande coupée en petits morceaux avec la poudre d'amande, la cannelle, l'extrait d'amande,
l'oeuf et la maïzena.
Ajouter la crème et mélanger de nouveau.

Cuisson et finalisation

Dégazer la pâte en l'aplatissant sur le plan de travail.
Bouler, puis étaler au rouleau en un rectangle.

 

 Répartir la crème d'amandes sur toute la pâte
puis saupoudrer des raisins préalablement bien égouttés si trempés dans le rhum et d'amande effilées.

  

Plier la pâte en 3, puis couper en 3 lannières dans le sens de la longueur.
Tresser les morceaux de brioche.

 

   Déposer la tresse dans un grand moule à cake préalablement beurré ou filmer d'un papier cuisson.
Dorer les bords, saupoudrer d'amande effilées et laisser pousser pendant 1 heure.

   

Pré-chauffer le four à 165°C.
Dorer de nouveau la brioche et enfourner pour 25 - 30 minutes suivant votre four.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

 

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12 juillet 2015

Chinois chocolat - orange

Quel plaisir de faire de la brioche :o)

Cela faisait très longtemps que j'avais envie de faire un chinois. Pourquoi ? Aucune idée car ce n'est pas une recette que j'ai goutté à la maison, et même petite ce n'est pas une brioche que l'on mangeait à la maison !

Mais pourquoi le nom de chinois ? En effet, cette brioche n'a rien à voir avec une recette chinoise ou la Chine de façon générale !

Une chose est sûr c'est que le Chinois, est en fait un "Schneckekueche" soit un « gâteau en escargots ». Le Schneckekueche est une spécialité allemande, que l'on retrouve aussi dans la culture boulangère alsacienne. On est bien bien loin de la Chine.

La légende dit que le premier importateur français de ce gâteau ne parlait pas un mot d'allemand, et face à la difficulté du nom de cette brioche en allemand aurait dit que pour lui "du chinois"  ! Le nom commun était donc donné et serait resté.

Pourquoi pas ? Bref, cela n'en enlève pas que j'adore cette brioche quel que soit le nom qu'on veuille lui donné.

Pour cette version, j'ai voulu tester la recette de pâte à brioche de Minouchka (Passion culinaire), qui est pas mal. Pour la crème pâtissière, j'ai repris l'une des recettes que je fais classiquement.
         

Chinois chocolat - orange
       

Pour 2 chinois (de 20 -22 cm de diamètre)

Pour la brioche

Ingrédients

400 g de farine de gruau
100 ml de lait entier
100 g d'oeufs
100 g de beurre à température ambiante
50 g de sucre
3 g de sel
20 g de levure fraîche boulangère

1 oeuf pour la dorure
60 g de pépites de chocolat
50 g d'écorces d'oranges confites

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin, mettre la farine, le sel, le sucre, le lait
les oeufs et la levure en miétes.
Pétrir à grand vitesse pendant 10 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.
Si besoin ajouter une ou 2 cuil à soupe de lait.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou
et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Mettre la pâte dans un récipient, filmer au contact
et laisser pousser dans un endroit chaud pendant 1 heure environ.

  Pendant ce temps, préparer la crème pâtissière, et 
couper les écorces d'oranges en petits morceaux type brunoise et les mettre dans un bol avec de l'eau chaude.

Crème pâtissière

Ingrédients

280 gr de lait entier
55 gr de sucre
20 gr de maïzena
1 oeuf
2 c. à soupe de Grand Marnier

Porter le lait à ébullition.

Parallèlement, dans un grand bol fouettez les jaunes, l'oeuf et le sucre pour les faire blanchir.
Incorporer délicatement la maïzena sans trop travailler la pâte.

Hors du feu, verser le lait bouillant sur le mélange en fouettant doucement.

Verser le mélange dans la casserole et faire cuire 1 à 2 mn en le mélangeant constamment jusqu'à épaississement.
Tamiser et mettre la crème dans un saladier,  et filmer au contact afin d'éviter que ne se forme une pellicule sèche.

Réserver et laisser refroidir complètement.
Ajouter le Grand Marnier et mélanger.

Cuisson et finalisation

Fondant pâtissier

Lorsque la pâte a doublé de volume, la dégazer en aplatissant la pâte sur le plan de travail.
Bouler, puis étaler au rouleau en un rectangle (à noter avec la quantité on peut faire un grand chinois
ou 2 petits de 20 de diamètre.

 

 Répartir la crème pâtissière sur toute la pâte
puis saupoudrer des raisins préalablement bien égouttés et des écorces d'oranges.
Rouler dans la longueur.

  

Couper  en  rondelle de 3 cm d'épaisseur, et les répartir dans un moule préalablement beurré.
Dorer les bords, et laisser pousser pendant 1 heure.

 

 

Pré-chauffer le four à 180°C.
Dorer le chinois de nouveau et enfourner pour 25 - 30 minutes suivant votre four.
      

Laisser refroidir sur une grille, et décorer de fondant pâtissier ou d'un mélange eau + sucre glace.

 

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9 juillet 2015

Cake à la banane et aux raisins... comme le faisait ma maman

La recette de ce billet me vient de ma maman. Je ne sais pas d'où ma mère tenait cette recette de cake à la banane, mais je l'ai précieusement notée dans mon petit carnet de recette.

Il faut que les recettes, petites ou grandes, vivent et survivent, alors autant la partager ici.

Je faisais très souvent par le passé cette recette. Elle m'a servi pendant des années à finir les vieilles bananes trop mûres que personne ne mange à la maison... On préfére les bananes juste mûres, juste avant qu'elles deviennent crèmeuses.

Je ne suis pas une grande fan de dessert à la banane. Il est rare que je fasse cuire des bananes, même en papillote avec du chocolat, n'appréciant pas particulièrement le goût de la banane cuite ! Pourtant dans ce cake, ça passe bien.

Un cake à la texture super moelleuse... qui ramène des souvenirs.
            

Cake
  

à la banane et aux raisins

       

Ingrédients

110 g de beurre ramolli
140 g de sucre cassonnade
3 oeufs moyens
300 g de farine
6 g de levure chimique
1 pincée de sel
2 bananes mûres (en général, cette recette me permet d'utiliser des bananes trop mûres pour être mangées)
1 c. à café d'extrait de vanille
100 g de raisins secs (que je fais macérer dans du rhum brun)
10 ml de rhum brun

Préchauffer le four à 180 °C

Crémer le beurre avec le sucre cassonnade.

Ajouter les oeufs, l'extrait de vanille, le sel, la farine et la levure chimique, et bien mélanger.

Ecraser les bananes et les ajouter au mélanger de pâte avec les raisins et le rhum brun.
Bien mélanger.

Beurrer et fariner un moule à cake.
Verser la préparation et enfourner pour environ 40 à 50 minutes.

Démouler et laisser refroidir.
Ici, j'ai glacé mon cake à chaud avec de la gelée de vanille.

 

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6 juillet 2015

Katsu Curry (カツカレー) - Curry rice et tonkatsu (Roux de curry maison)

Le Curry Rice (ou karē raisu) japonais n'est pas une nouveauté sur mon blog, puisque je vous avais déjà proposé le classique karē raisuカレーライス) et la version karē udon (カレーうどん).
Cependant dans les 2 précédentes recettes, pour le roux de curry japonais, j'avais utilisé des cubes de curry japonais que l'on trouve dans le commerce.

Oui mais voilà, certains d'entre vous n'ont pas à proximité de magasins asiatiques ! Et puis, il n'est pas toujours intéressant de commander sur internet, même si c'est possible.
Alors, pour ce nouveau curry rice japonais, je me suis mise à la recherche d'une recette de roux de curry japonais (Aie ! parce que j'en avais une par ailleurs mais je ne trouve plus le papier où la recette était noté).

Vous pourrez donc faire votre curry rice totalement maison... et c'est assez simple vous verrez.

Au Japon, le curry rice est une institution. Il a été introduit au Japon à l'ère Meiji (1868-1912) par les soldats britanniques, à l'époque où l'Inde était une colonie britannique.
Partout au Japon, on trouve des restaurants ou des chaines de restaurants dédiés à ce plat où les versions de curry rice sont quasi infinies. Il faut dire que ce qui fait ce plat c'est essentiellement sa sauce à base de curry. Après on y met ce que l'on veut tant en légume qu'en viande.

Dans les chaines de restaurant au Japon, on peut souvent manger au comptoir, souvent assis, mais il n'est pas rare de manger debout.
Il faut dire que l'on mange vite.

Dans les restaurants de curry rice que nous avons testé au Japon, on trouve des curry rice classique bien évidemment, mais d'autres avec des oeufs, des saucisses, des fruits de mer, des légumes variés : asperges, épinards, carottes, petits pois... On peut même faire son curry soi-même en sélectionnant le degré de piquant et les ingrédients du plat.
Bref tout peut s'imaginer et se faire.

 

De gauche à droite :
Katsu curry, Curry au boeuf et épinards, curry boulette de viande fourrée au fromage.

   

On mange le curry rice à la cuiller et non avec des baguettes. Il faut dire que la sauce est assez liquide. Plus que celle que je fais.

La version de curry rice que je vous propose mélanger ici regroupe 2 recettes japonaises : celle du curry rice (( カレーライス) ou karē raisu) que j'ai agrémenté de petit pois et du tonkatsu (豚カツ).

Pour ce dernier, le tonkatsu est aussi un plat que l'on peut manger partout au Japon. Il s'agit de la version japonaise du porc pané et frit. 

Le tonkatsu peut se manger tout seul avec du chou finement émincé, mais il sert aussi de base à plusieurs recettes comme le katsudon (カツ丼 - bol de riz surmonté d'un tonkatsu) katsu. On peut aussi le manger en sandwich sous le nom de Katsu Sando (カツサンド).

La version Katsu curry, nous en avons mangé au Japon dans un restaurant de curry rice de Nara... et oui, comme vous l'aurez compris en parallèle de ce billet, vous aurez donc droit à quelques images de notre visite de Nara (le lien est en fin de billet).

Pour la recette de roux, j'ai repris celle du site japonais "Radish Boya" et procéder ensuite comme dans la recette de curry rice classique. Par contre, j'ai forcé le parfum en ajoutant en fin de cuisson une mélange de curry indien, car ce roux est vraiment très léger.
       

Roux de curry japonais maison
        

Pour la préparation de 3 curry rice

Ingrédients

1 c. à café de curcuma
1 c. à café de paprika 
1 c. à café de coriandre en poudre
1 c. à café de poudre de noix de muscade
1 c. à café de poudre de cannelle
1 c. à café de poudre de clous de girofle
1 c. à café de poivre noir moulu
1 c. à café de piment de Cayenne
50 g de beurre
100 g de farine
25 g de bouillon de boeuf
1 et 1/2 c. à soupe de miel (type accacias)

Nota : si vous avez un mélange de curry que vous aimez vous pouvez faire ce curry avec. Comme tous les curry, il y a autant de mélange que de famille :o)

Torréfier les épices dans une poêle quelques minutes pour en faire ressortir les arômes.

  

Faire un roux : Faire fondre le beurre, ajouter la farine et les épices.
Ajouter le bouillon et le miel, et bien assécher la pâte.

La mettre dans un récipient et la conserver au réfrigérateur.

  

Cette préparation de curry vous servira pour tous les types de curry rice japonais.
Il se conserve au réfrigérateur dans une boîte hermétique.
      

 Katsu Curry
        

pour 2 personnes

Ingrédients

2 morceaux d'échine de porc, donc on aura enlevé l'os et le gras du tour
farine
2 oeufs
Chapelure japonaise ou panko
sel
huile de friture

2 carottes
1 pommes de terre
120 g de petits pois surgelés
1 petits oignons oignons
500 ml d'eau
1 c. à soupe de roux de curry japonais
de l'huile de colza (parce qu'elle n'a pas de goût)

Riz japonais ou rond cuit
gingembre mariné

Eplucher et émincer les oignons.
Eplucher, laver et couper en cubes les carottes et les pommes de terre.

Dans un faitout, faire revenir les oignons dans l'huile.
Ajouter les cubes de carottes et pommes de terres et les petits pois congelés.

Puis ajouter l'eau, et porter à ébullition. Laisser mijoter 25 minutes à feu doux.

Retirer les légumes et ajouter le roux de curry japonais dans l'eau de cuisson,
et mélanger pour le faire dissoudre.
Une fois dissous remettre les légumes et faire mijoter 5 -10 minutes.

Faire chauffer l'huile de friture dans une grande poêle à rebord.

Pendant ce temps, paner les morceaux d'échines de porc.
1 fois dans la farine, saler, puis 1 fois dans l'oeuf battu, et 1 fois dans la chapelure
Remettre dans l'oeuf battu, puis de nouveau dans la chapelure (cela sera plus croustillant).

Faire frire 3 minutes de chaque côté en faisant attention à la température de l'huile.

Servir dans une assiette avec d'un côté le riz japonais et de l'autre le curry de légumes
déposer dessus le tonkatsu coupé en lamelle (comme je le disais plus haut on mange les curry rice à la cuiller)

Accompagner de gingembre mariné.

 

Et comme toujours pour accompagner mes billets de cuisine japonaise, un nouveau billet de mon périple japonais pour partager quelques photos de Nara près de Kyoto.

Nara- (奈良市, Nara-shi)

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

3 juillet 2015

Tartelettes amandine à la cerise

On connait tous la tarte Bourdaloue, cette tarte amandine aux poires. Elle a fait le tour des blogs il y a quelques années suite aux diverses émissions de télé-culinaire, où d'un seul coup on la découvrait.

Pourtant ce n'est qu'une des multiples variantes de tarte amandine. Cette fameuse tarte amandine qui est un des sujets préférés des CAP pâtissiers... combien en avons nous fait pour la préparation du fameux sésame ?

La tarte amandine est bonne avec quasi tous les fruits, mes préférées étant celle avec des fruits rouges, dont le côté acidulé contraste avec le sucré de la crème d'amande.

Alors pour cette nouvelle version, une tarte amandine cerise fait pour l'occasion du départ d'une collégue :o( et des tartelettes pour le plaisir de mes lutines. On en profite on ne trouve pas de belles cerises toute l'année. Bien évidemment, c'est une recette qui fonctionne très bien toute l'année, en utilisant des cerises congelées :o)

Une tarte toute simple, mais dont on ne se lasse pas.
         

Tartelettes amandine à la cerise
        

Recette issue des Fiches techniques du CAP Pâtissier
Pour 8 tartelettes ou une tarte de 6-8 personnes

Pâte Sucrée

Ingrédients

200 g de farine
100 g de beurre
100 g de sucre glace
40 g d'oeuf entier (soit pas tout à fait un oeuf)
2 g de sel

Votre beurre doit être pommade soit ramolli mais pas fondu.

Incorporer dans le beurre le sucre glace en fouettant énergiquement.
Puis ajouter la farine et l'oeuf sans trop travailler la pâte.

Fraiser la pâte afin de bien incorporer le beurre.
Faire une boule, et l'aplatir.
Mettre la pâte dans un film alimentaire, au réfrigérateur pour au moins 1/2 heure voir 1 heure.

Fleurer le plan de travail (il ne faut pas mettre trop de farine sur le plan de travail !)
étaler la pâte et foncer votre cercle à tarte déposé sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson.
Remettre au frais.

Pré-chauffer le four à 180°C (T° 5-6)       

Crème d'amande

Ingrédients

75 g de poudre d'amande
75 g de beurre
75 g de sucre
75 g d'oeuf entier
10 g de farine

Travailler le beurre pommade.
Mélanger le beurre avec le sucre et incorporer les oeufs en 2 fois.

Ajouter la poudre d'amandes et la farine, et bien mélanger.

Mettre la crème dans une poche à douille.       

Et pour finir

cerises fraîches denoyautées ou congelées
du sucre glace
des amandes effilées

Garnir le fond de tarte avec les cerises,
et recouvrir de crème d'amande et saupoudrer d'amandes effilées.
         
Enfourner pour 30 à 45 minutes.

  

Laisser refroidir et saupoudrer de sucre glace.
Décorer selon votre envie.

   

Et en version tarte amandine à la cerise

C'est pas mal non plus :o)

  

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29 juin 2015

L'Exotique

La chaleur me donnait envie de refaire le délicieux Opéra exotique de Laura, que j'avais eu la chance de déguster lors d'un repas chez un ami commun cuisinier.
Mais cette même chaleur quasi caniculaire m'a découragé en milieu de mes préparations. C'était vraiment pas le bon soir pour faire de la pâtisserie.

Alors j'ai beaucoup simplifié le montage de mon entremets ce soir là.... ça arrive ! et cela n'enlève pas le goût.

Avant de vous donner la recette, laissez moi vous parler un peu de Laura et de ses créations pâtissières.

Malgré ce que pourrait laisser penser son blog, Laura n'est pas une blogueuse en tant que telle. Derrière beaucoup de gentillesse et d'humilité, c'est une pâtissière professionnelle, qui travaille actuellement auprès du Chef Yannick Lefort (Macaron Gourmand), mais qui pour autant n'arrête pas de créer, de trouver des idées de pâtisseries gourmandes et délicates. Elle a récemment créé son blog pour faire découvrir ses créations.
Gagnante du Concours Marcel Fraudet "Tarte Tatin" organisé par l'Ordre Culinaire Internationale au Salon Sugar Paris Porte de Vincennes, je vous conseille de noter son nom pour suivre ses créations et son parcours.

Mais revenons à notre entremets.

Ici, j'ai adapté son opéra exotique en entremets plus conventionnel dira-t-on.
Par contre, les recettes de base sont un melting pot de recettes de Laura, de Jean-Jacques Borne et des miennes. De plus en plus dans mes desserts, je m'inspire des saveurs, des associations, mais je suis de moins en moins les recettes en tant que telles. J'uilise le plus souvent mes recettes et les recettes que j'aime.

Un entremets de saison, qui mérite apporte de la fraîcheur par la légère acidité de ses fruits et de la douceur par la mousse à la noix de coco.
            

 L'Exotique

Sirop de punchage rhum - citron vert
    Recette de "les Délices de Laura"

Ingrédients

25 g de sucre
50 g d'eau
2 c. à soupe de rhum
le jus d'un demi citron vert

Faire chauffer l'eau et le sucre jusqu'à ébullition.
Hors du feu ajouter le rhum et le jus de citron vert et laisser complètement refroidir.

Pain de Gênes à la pistache
      Recette de Jean-Jacques Borne

Ingrédients

135 g de pâte d'amande à 50 % d'amande minimum (à cuire)
30 g de pâte de pistache
40 g de glucose
80 g de sucre
165 g d'oeufs entiers
55 g de farine
2 g de levure chimique
45 g de beurre fondu revenu à température ambiante
Option : colorant vert si la couleur n'est pas assez intense

du chocolat blanc

Pré-chauffer le four à 160°C.

Dans le bol d'un robot avec le K, mélanger petit à petit la pâte d'amandes,
la pâte de pistache le glucose et le sucre.

Incorporer les oeufs petits à petits.
Lorsque le mélange devient crémeux, changer le K du robot, avec le fouet,
et fouetter le mélanger pendant 10 minutes à vitesse moyenne.
Vous allez obtenir comme une pâte à génoise, l'appareil va doubler de volume.

Incorporer ensuite délicatement la farine et la levure tamisée,
en faisant attention de ne pas faire retomber l'appareil.
Puis incorporer le beurre fondu délicatement aussi.

Couler sur des plaques de cuisson pour avoir une épaisseur de 5 mm
et la possibilité de couper 2 cercles de pain de Gênes.
Enfourner pour 15 minutes environ, et vérifier la cuisson à la pointe d'un couteau.

Mettre sur grille et laisser refroidir.

Découper les biscuits de pain de Gênes avec un cercle à entremets de 20 cm de diamètre.

Faire fondre le chocolat blanc, et napper une des phases des biscuits avec une fine couche de chocolat blanc.
Cela va donner un peu de croquant et imperméabilisé le biscuit (le petit truc de Laura :o))

Gélée mangue - passion et citron vert
   Inspirée de la recette de "les Délices de Laura"

Ingrédients

300 g de pulpe de mangue fraîche (compter environ 1 belle mangue voir plus -
             surtout peser votre chair de mangue et la mixer grossièrement)
100 g de jus de fruit de la passion (compter 5 - 6 fruits de la passion et passer la pulpe au tamis pour
             ne garder que le jus)
1 citron vert bio ou non traité
4 feuilles de gélatine
Option : 30 g de sucre (voir plus si le mélange de fruits vous semble trop acide - je n'en ai pas eu besoin mes mangues
                 étaient bien sucrées)

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Laver et prélever le zeste du citron vert et presser le pour obtenir le jus.

Mélanger la mangue mixer, le jus de citron, le zeste et le jus de fruit de la passion (avec le sucre si besoin).

Faire chauffer une partie du mélanger dans une casserole, une fois à 1ère ébullition
hors du feu ajouter la gélatine essorée.
Laisser refroidir.

1ère étape de montage

Déposer un cercle au fond du cercle à entremets chemiser d'un ruban de papier rhodoïd.
Puncher le biscuit avec le sirop rhum - citron vert.

Déposer la gelée de mangue - fruit de la passion et citron vert, et lisser.
Déposer dessus le 2ème biscuit et le puncher.
Réserver au congélateur pendant au moins 3 heures.

Mousse à la noix de coco

Ingrédients

300 g de crème de coco
200 g de crème liquide entière
40 g de sucre
4 feuilles de gélatine
40 g de noix de coco râpée

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide. 

Dans une casserole, faites chauffer la crème de coco avec le sucre.
Hors du feu ajouter la gélatine essorée et la poudre de coco.
Réserver jusqu'à refroidissement (environ 30 °C).

Monter la crème liquide en crème fouettée,
et l'incorporer délicatement dans la crème coco en 3 fois.

2ème étape du montage

Décercler l'insert pain de Gênes et gelée exotique.
Déposer le au centre d'un cercle à entremets de 22 cm chemiser d'un ruban de rhodoïd.

Couler la mousse coco en insistant sur les bords et lisser la surface.
Laisser prendre au réfrigérateur au moins 6 heures.
(On peut aussi congeler cet entremets à ce stade pour le garder pour le jour de la dégustation)

Gelée de fruits exotiques

Ingrédients

80 g de jus de fruits exotiques de qualité
20 g de jus de fruit de la passion (prélevé d'un fruit frais - c'est mieux)
1 feuille de gélatine
Option : 10 g de sucre si trop acide à votre goût - il faut tout de même qu'il y ait de l'acidité

 Faire ramollir la feuille de gélatine dans de l'eau bien froide. 

 Dans une casserole, faites chauffer les jus de fruit.
Hors du feu ajouter la gélatine essorée et laisser refroidir.
Couler sur le dessus de l'entremets et laisser prendre.

Décorer selon votre envie, ici :
Bordure chocolat blanc coloré en jaune et orange, dessus fruit de la passion et pâte d'amande.

 

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